voyage de rève en australie

Australie du sud 18 août (13°jours)

Il fait beau, nous quittons l’hôtel à 8h, nous déjeunons en terrasse face à la mer. 9h on met de l’essence et nous nettoyons le pare brise sous les yeux hébétés des clients de la station !

Nous prenons la route pour la ferme aux animaux, 15 minutes de Port Lincoln, on mettra 30 minutes avec 50 Km de piste rouge pour que Jo puisse voir UN KOALA au moins dans sa vie !!!!! You ira défier un Wonbat dans sa cage pour le faire sortir de son repaire et surprise c’est un nounours avec un groin ! On se dirige ensuite vers les émeus et une autruche très existée par Youcef, impressionnant, elle se met à genou et bat des ailes en bougeant la tête de gauche à droite.

Dans un enclos, un kangourou et un mouton s’approche de nous dés que nous pénétrons. On peu les caresser, le mouton en profite pour chiper la feuille que You avait dans la main, on en récupérera ¼ de la feuille.

Après une heure de visite, nous reprenons la route. Au bout de 200 Km, nous prenons un ferry à Lucky Bay, 150$ pour 2h de traversée du golf de Yorck qui nous fait économiser 4 à 5h de route, ça va nous permettre de faire la route des vins dés le lendemain matin, nous serons à 1h de Claire Vallée.

De l’autre coté du golf, nous tombons sur un village Wallaroo, c’est un arrêt sur le temps, on se croirait en 1920-1930, des saloons en guise de bar, des maisons avec des arcades pour se protéger des intempéries.

Nous faisons le tour du centre ville en quête d’une chambre pour la nuit. Nous arrivons à un saloon où Jo va demander le prix de la chambre, 69$ trop cher et nous repartons pour un motel le « Sonbern », nous entrons et là surprise nous avons l’impression de rentrer dans un musée de 1900, on s’attend à voir débarquer nos arrières grands parents.

Un homme vient à notre rencontre, c’est le patron, il nous explique que ses chambres sont à 95$, nous lui disons que ça ne rentre pas dans notre budget mais il nous saute dessus au moment où nous faisions demi-tour pour nous dire qu’il a une petite chambre pour 65$ mais les sanitaires sont sur le pallier. Nous le suivons et là superbe belle chambre équipée pas très grande avec un grand lit moelleux. Il nous dit que nous serons très bien là car nous sommes vendredi et qu’au saloon de tout à l’heure, il y aura du bruit toute la nuit puisque c’est le seul de la région. Nous nous installons rapidement, bizarrement, il nous propose un chauffage d’appoint pour la nuit. Dans la discussion, il nous informe qu’il a un garçon de 10 ans qui apprend le français à l’école, il nous le présente celui-ci baragouine deux phrases apprises par cœur, nous lui expliquons que notre fils de 11 ans lui apprend l’anglais et que cela serai bien de correspondre ensemble, rendez-vous demain matin au ptit dej pour l’échange d’adresse.

Enfin, nous sillonnons la ville pour trouver un resto, on trouve une marina récente ça casse le charme de cette ville ; pour le resto nous sommes obligés de demander aux passants qui nous indique le port, là bas non plus c’est pas top, nous nous rabattons sur le fameux saloon. La bière faisant, Jo part d’un fou rire magistral, elle a du mal à m’expliquer : il y a deux petits vieux au comptoir qui nous on dévisagé lors de notre entré comme si nous débarquions de la planète Mars, l’un ressemble à Popeye 70 ans bien tassés avec des mimiques à n’en plus finir, il bloque sur le décolleté de la serveuse pas très fraîche et rentre en transe tout en frémissant de joie : bonjour le tableau. Après quelques parties de billard offertes par la serveuse, le pub se rempli de joueur de jeux de grattage, enfants, parents et grands parents, ils boivent un verre et s’engouffrent à travers une porte, c'est le resto que nous n’avions pas vu tout de suite.

Nous faisons la queue pour commander notre menu, la serveuse est déjà au courant que nous sommes français ça à du faire le tour de la ville en peu de temps. Nous mangeons superbement et toujours pour pas cher. Nous retournons à notre hôtel pour nous coucher et pendant la nuit nous sommes contant d’avoir le chauffage car c’est « la grosse caillante ».

Voyage dans le temps…

Sud de l’Australie 17 août (12°jour)

Nous nous réveillons à 5h30, nous resterons au lit jusqu’à 6h30 en essayant de se réchauffer. Après une douche et une « infusion de café », nous reprenons la route pour Bird Bay 350Km.

Ce matin, il fait beau  mais froid, nous mettons de l’essence (avec quelques difficultés pour trouver le système d’ouverture !) avant de partir, on ne sait jamais dans ce pays de lignes droites à perte vue. Nous traversons quelques villages très espacés les uns des autres, si on peut appeler çà village, une rue centrale et quelques maisons, on se croirait au far West. A part deux émeus, deux kangourous et des moutons rien d’autre ah si ! Une mue de serpent à failli attaquer Johanne pendant un arrêt pipi derrière un talus au bord de la route, une leçon bien apprise : nous ne sommes pas en France on ne fait pas pipi n’importe où en Australie « pays de sauvage ».

Kimba, nous nous arrêtons pour prendre le petit déjeuner. Première rue habitée depuis 150 Km !

Port Kenny, premier contact avec l’océan indien et les cormorans, nous voulions aller à Bird Bay mais c’est de la piste sur 48 Km et notre réserve de carburant est faible, nous ne prenons  pas de risque, on poursuit sur Venus Bay. Petit village où nous prenons un café bouilli en terrasse (on ne se refait pas !), nous apercevons en face, un troupeau de petites vieilles aux chapeaux rouges dans de grosses voitures sûrement un club de retraitées. nous faisons le tour du village (deux rues) et cinq émeus qui traversent la rue sans se poser de question ça c’est l’Australie ! Il y a un super point de vue, le ressac de l’océan vient s’écraser sur les falaises, la force de la nature se dégage de ce spectacle. Jo pense voir un aileron de dauphin dans la baie. Rien d’autre, nous décidons de tracer sur Port Lincoln.

Sur la route, nous apercevons des lacs salés nous nous engageons sur la première piste à droite, elle devient boueuse, nous nous arrêtons pour admirer la vue et en repartant, nous nous enlisons, Jo prend le volant et You pousse comme un damné, il nous faudra bien dix bonnes minutes pour s’en sortir, la voiture a fait son bain de boue ! Nous espérons que personne nous a vu car il a dû se foutre de notre gueule de touriste.

 Port Lincoln, on recherche un backpackers mais on se rabat sur un motel à 40$ la nuit. On ira en ville boire une bière dans un pub et comme on ne trouve pas de resto qui nous convienne, nous rentrons au motel qui fait aussi restaurant. Nous sommes accueillis par le patron qui nous explique que son frère vit entre Toulouse et Albi (la terre est petite non ?). Nous prenons une table, nous sommes soignés aux petits oignons-You explique à la serveuse qui le drague que nous sommes de jeunes mariés et que nous faisons notre voyage de noce en Australie, alors on a droit à la bougie et les petits anges sur la table.

 Au menu, travers de porc, steak, huîtres et salade à volonté avec une bonne bouteille de vin. On se rend vite compte que tout le monde est au courant de notre voyage de noce. Nous montons nous coucher avec le reste de bouteille sous les sourires de la serveuse ! Les 500Km en un jour au lieu de deux ont eu raisons de nous, on s’endort comme des masses.

Bonne journée pas la moindre

nageoire d’un lion de mer… 

Adélaïde16 août (11°jour)

On se lève à 7h, après une douche, You descend voir pour le petit déjeuner. Jo arrive comme une fleur tout est remballé, You a pu sauver deux toasts. Nous décidons d’aller en ville après avoir fait nos sacs pour prendre un vrai petit déjeuné. Sur le retour, nous nous arrêtons dans une galerie d’art Aborigène tenu par des Aborigènes eux même et pendant qu’on déchiffre ce qui est expliqué sur une exposition relatant leur histoire et leur vie, nous entendons le son d’un didgéridoo. Le patron en essaie plusieurs et les range en fonction de leur sonorité. Derrière un rideau, You aperçoit une artiste entrain de faire une toile, elle est en transe pour peindre.

Nous repartons enchantés d’avoir pu assister à ces moments. A l’hôtel, nous embarquons les bagages dans le shuttle bus puis en route pour l’aéroport pour le vol d’Adélaïde.

Nous nous posons à 14h30, Jo récupère les bagages alors que You va pour louer la voiture. Les hôtesses d’Hertz sont mortes de rire sûrement dû au super accent que You se donne, avec son chapeau à la Crocodile Dundee.

Nous nous retrouvons devant « l’engin » même en France, on n’en voudrait pas. Sur le parking, nous découvrons THE voiture, volant à droite, pas plus de deux mètres de long, THE Twingo Australienne et nous voilà en route.

You au volant et Jo qui serre les fesses. Il nous faut traverser Adélaïde pour prendre notre direction, ça fait bizarre de se faire doubler des deux cotés d'une avenue qui compte pas moins de cinq voies mais à la grande surprise de Jo, You se débrouille pas mal. Il ne calera qu’une fois et se battra plusieurs fois avec les essuie-glaces, ces enfoirés ont inversé les clignotants avec les essuie-glaces.

Il s’est mis à pleuvoir mais le trajet se passe bien, la route est longue jusqu’à Clare Vallée, l'une des route des vins, des prairies à perte de vue, enfin des vignes, nous rentrons dans le village, on trouve un cellier qui ferme juste quand nous arrivons, le mec nous dit qu’en Australie tout ferme à 16h ou17h. Nous décidons de poursuivre jusqu'à Port Augusta, car la nuit est tombée, on reviendra pour le vin au retour dans quatre jours, si nous avons le temps.

 La galère commence avec la nuit, nous sommes parti à la sauvage pas de réservation d’hôtel, sans carte, on tourne dans le centre ville de Port Augusta pendant plus d’une heure. Le centre ville se résume à quelques rues, nous demandons à plusieurs personnes qui nous indiquent d’autres hôtels.

Nous trouvons un motel à 69$ pour la nuit, ça ressemble à un camping rempli de bungalow.

 Nous nous installons avant de repartir pour manger, nous ne voulons pas prendre le risque de se paumer encore donc le premier fast food fera l’affaire ! bien évidement, il est 20h20 çà ferme dans dix minutes alors il nous reste des frites et un poulet le tout pour 23.50$ plus deux bières, on rentre au bungalow, on allume le chauffage à fond car nous nous trouvons dans le sud de l’Australie et le froid nous rappelle que c’est l’hiver en aout dans l’hémisphère sud (la France est bien loin). Nous mangeons devant la TV rien de bien intéressant au programme, une bonne douche et au lit.

Le constat du jour : avec une carte et des rues droites Jo n’arrive toujours pas à se repérer. A force de tourner en rond, You s’est fait repérer par les flics au moins si ils nous avaient arrêté, on aurai eu un logement pour la nuit !!!

L’aventure s’est l’aventure…

Kings Canyon 15 août (10° jours)

Déjeuner rapide, nous rangeons nos affaires et préparons nos sandwich pour ce midi. Nous partons pour Kings Canyon sous un vent déchaîné.

Nous arrivons sur place à 7h30, pas le temps de s’apitoyer sur notre manque de fraîcheur, nous commençons l’ascension à froid, c’est dur pour tout le monde. On fait le tour en 4h, c’est vraiment joli, les couleurs, la vue, mais on pensait le trouver plus profond bref…

 Le guide reprend la route pour Alice Springs par la Meerenie Loop, C’est de la piste sur 200Km, au cas où nous n’avions rien compris du désert, résumé : c’est rouge, c’est plat et la piste vous fait claquer des dents à chaque vibrations et tous cela pendant 3h. On s’arrêtera deux fois, ramassage de bois et repas en plein air au milieu de rien.

Nous arrivons à Glen Helen Resort Camp, Terry notre guide nous montrera quelques points de vues, quand nous arrivons nous nous séparons en deux groupes, l’un continuera le circuit. Le notre rentre à Alice Springs car notre circuit ne fait que trois jours. Nous arrivons à 18h30 à Annie’s Place notre backpackers.

Nous réservons pour demain notre shuttle bus pour l’aéroport, nous prenons une douche, nous avions réservé un dortoir avec 8 lits et nous serons que nous deux ! Nous nous connectons sur MSN en espérant que Yann sera au bout (pas là). Après nous allons tester la cuisine du resto d’à coté. Un Chili de kangourou avec du riz, sauce au yaourt et pita, arrosé d’une bonne bière dans une ambiance festive et très jeune. On monte se coucher, nous nous effondrons vers 9h40.

Journée harassante…

Uluru 14 août (9°jour)

Lever 5h30, il fait très froid, c’est dur de quitter le sac de couchage matelassé, on a perdu l’habitude, On estime la température à 5°, toilette ultra rapide, petit dej idem, rangement du camp, Départ 6h30.

« The  sunrise » sur Uluru, le soleil donne une couleur violette et rose aux nuages sur un ciel encore noir, à l’horizon des couleurs jaunes et oranges annoncent le soleil. De l’autre coté, le rock change de couleur, on dirait qu’il est posé sur de la braise, il se met à rougeoyer, une couleur de feu. « It’s beautiful »

Après ce magnifique spectacle, une balade autour du rocher, 1h30 environ, nous voyons des peintures Aborigènes, c’est un pèlerinage réussi ! Terry le guide nous amène voir un point d’eau, en plein désert, il n’a pas plu depuis plusieurs mois.

Nous allons ensuite dans un centre de culturelle Aborigène, bonne surprise, il y a des traductions en français. C’est une très bonne exposition. Nous apprenons beaucoup de choses avec des tonnes d’explications.

                      Nous prenons un repas rapide (sandwich), puis 3h de route pour King Canyon Resort. Dans ce nouveau campement, nous voyons des chameaux, un hélico, des quads et une Harley, ceux sont des activités payantes que nous pouvons faire. You se laissera tenter par un tour de 15 min en chameau, accompagné d’un troupeau de pétasse ivres mortes, le circuit se fait au couché de soleil. Jo suit de loin!!! Pour prendre des photos en faisant attention à ne pas se faire charger par un chameau sauvage qui rode dans les parages et qui a repéré les femelles en captivités qui servent pour les circuits.

Ce soir, c’est repas Australien au feu de bois, Dans des cocottes en fonte. Ils ont fabriqué du pain et dans une deuxième, il y a un poulet chasseur à l’australienne tout cela cuit dans la braise le tout accompagné de légumes au fromage (cheddar), potirons, carottes, patates, petits poids. Nous sommes tous autour du feu en se délectant de ce repas arrosé de vin que l’on a acheté sur la route.

La nuit tombe rapidement et nous finissons le repas sous un ciel merveilleusement étoilé, étant protégé par le feu de la fraîcheur de cette nuit, nous finissons la soirée par un rami avec Anne-Laure et Johan un jeu typiquement français en plein centre de l’Australie à 20 000 Km de notre patrie, on ne se refera pas, couché vers 11h, la nuit sera courte à cause du vent qui souffle par rafales et un levé pour 5h45

Australie Australie là on te tient…

Centre rouge 13 août (8°jour)

Levé 5h30, nous avons partagé la chambre avec 3 autres personnes qui se sont levés à la même heure que nous, c’est le grand rush pour le centre rouge. Nous descendons déjeuner, c’est cool tout est mis en commun et c’est très jeune, il n’y a qu’à se servir. Notre départ est prévu à 6h25, nous sommes frigorifiés sur place, il fait nuit, le ciel est clair, nous sommes dans le désert et c'est une certitude maintenant : il fait très froid dans le désert la nuit gla gla ! Bien entendu le van n’arrive qu’à 6h40, il nous attendais ailleurs, nous sommes les derniers à monter, le van est pratiquement rempli 20 personnes environ. Nous prenons la direction d’Ayers Rock à vive allure.

Nous faisons une halte au Camel Station, il y a des chameaux !! Première expérience périeuse pour Johanne, il faut escalader la bête et en avant, c’est super, on a une impression de sérénité cela doit être vraiment bien de faire un trip en chameau ! Bon enfin nous avons les photos, elles valent cher celles-là. Nous repartons, nous voyons de loin le Mt Conner. Nous faisons un stop au milieu de rien pour un ramassage de bois pour le feu de camp de ce soir, ici la terre est très rouge avec un peu de verdure. C’est même impressionnant, les arbres sont bas mais ils sont nombreux, nous voyons au loin des lacs salés.

Nous arrivons à l’aéroport d’Ayers Rock où nous récupérons des personnes venues par avions, nous constatons qu’il y a pas mal de français dans notre groupe, 12 sur 25, il y a de tout âge, des enfants, un couple de suédois d’une soixantaine d’années, dans une bonne ambiance, nous passons au camp pour manger.

L’après midi, nous allons au Mt Olgas, petite ballade de 2h dans le canyon, c’est vraiment beau ! Même la roche est rouge, mais le top du top, c’est un coucher de soleil sur Uluru !!!!!

 Les photos que nous avions déjà vues dans les brochures chez les voyagistes ne sont pas truquées et encore la réalité est nettement plus jolie. Nous faisons des photos toutes les 10 min, la couleur du monolithe change à vu d’œil. Ça serait romantique s’il n’y avait pas de 500 clampins à coté de nous qui faisaient la même chose. Vraiment inoubliable.

Après ce spectacle nous partons sur notre camp qui se trouve dans la même réserve d’Uluru. Le repas est un méga barbecue avec steak, saucisse, salade composée, arrosé de vin blanc ou rouge à volonté, l’ambiance monte petit à petit, les hollandais « gèrent » le service à la française, c’est très cool, tout le monde participe à la vaisselle. nous finissons la soirée autour du feu, le couché se fait à 9h30 pour un levé demain à 5h30.

Magique…..

Journée de transfert 12août (7°jour)

      Levé 7h, nous avons toujours mal dormi. Il a fait trop chaud. Nous déjeunons pour la dernière fois à Darwin comme dab au petit resto 17$ pour deux.

Nous faisons les boutiques pour finir les achats souvenirs, ainsi que des fruits et quelques babioles. Nous retournons à l’hôtel pour finir les bagages.

Nous prenons le shuttle bus qui nous amène à l’aéroport avec 10 minutes de retard, il est rempli de petites vielles, nous arrivons juste à l’heure pour notre avion à destination d'Alice Springs. On a galéré pour trouver la porte d’embarcation car c’est la première fois que l’on prend un avion intérieur, nous nous faisons aboyer par un pit-bull australien même si on ne comprend rien, nous nous activons pour prendre la file d’attente.

Nous avons 2h de vol, avec une belle vue du hublot. Jo est assise à coté d’une aborigène avec sa petite fille de 10 mois.

 Atterrissage à Alice Springs, Une fille du backpackers nous attend à l’aéroport pour le transfert, l’accueil est sympa. Il n’y a que des filles qui s'occupent de cet hôtel, elles nous rendent service en téléphonant au responsable du circuit de demain qu’il vienne nous chercher ici. Le backpackers est propre, on a vu pire non ? nous déposons les sacs et nous faisons une virée en ville.

La ville est pratiquement déserte, nous trouvons un restaurant au bout d’une rue, nous commandons 2 « béer », et 2 morceaux de viandes, nous attendons la commande. Une nana nous informe que le buffet pour les salades ainsi que les légumes est à volonté et se trouve vers le fond de la salle, il n’y a qu’à nous servir c’est "marvelous". Comme d’habitude le morceau de viande est tendre comme du beurre et la taille du monstre rempli l’assiette, nous en avons pour notre argent. Retour à l’hôtel où nous préparons nos sacs pour trois jours de randonnée dans le désert de l’Australie.

1500 Km du nord au centre… 

Litchfield 11 août (6°jour)

Réveil rapide, Guy à oublié de réveiller les filles donc petit dej et toilette rapide aussi, cela nous permet de faire les visites des cites esseulés et tranquilles. Aujourd’hui c’est « les Falls » les cascades, on en visitera trois ce matin sur la route nous voyons des termitières magnétiques, il y a trois sortes de termitières : celles qui se trouve dans les arbres, celles en cathédrales et les magnétiques. Ces dernières sont tournées en fonction du levé du soleil et très affûtées en sont sommet pour éviter que le soleil tape trop fort en sont zénith.

Nous arrivons à la première cascade, l’eau est limpide et tellement pure que nous pouvons la boire et en remplir nos bouteilles, on en fait le tour et Guy nous fait une leçon de botanique, un arbre qui s’appelle le Turkey Bush le dindon de la farce en souvenir d’une histoire arrivé à un mineur. Dans cette végétation la température est 27° et l’humidité frôle les 100% et plus haut sur le plateau la température baisse à 24° pour une humidité à 70%.

A la deuxième cascade Florence Falls, notre guide nous laisse y aller tout seul, le point de vue est très joli, sur le chemin, nous croisons un lézard d’au moins 50 cm ce qui nous rappel que nous sommes toujours en terrain sauvage et qu’il ne faut pas trop sortir des sentiers balisés.

La troisième cascade, Twen creeks Falls, est sublime nous avons l’autorisation de nous y baigner, l’eau est claire et chaude 30° environ par contre sous la cascade elle-même l’eau est gelée, elle n’a pas eu le temps d’être réchauffée par le soleil omniprésent depuis notre arrivée en Australie. Notre baignade dure plus d’une heure et demi, le bassin est sublime en une autre saison les crocs y sont nombreux. Il y a sur la berge quelques araignées de bonnes dimensions.

Pause repas, au menu salade de poulet, nous passerons la digestion dans le van car il y a 2h30 de route pour le retour sur Darwin, fin de notre premier circuit dans le North Territory. Pour le final, Guy prend des raccourcis pour être sur que nous avons bien compris se que s’était de rouler sur de la piste, 7km de piste au lieu de 25 par la route, on ne changera pas ce french renard, chaotique mais très amusant.

A Darwin nous déposons chacun à leur hôtel respectif, nous sommes les derniers, nous descendons au Chili’s. On récupère nos bagages pour rejoindre un backpackers nommé Frogghollow, You lors de la réservation du logement en France par Internet n’a pas pu avoir une chambre à cette date là dans le même hôtel. Nous attendons 1h le réceptionniste, You fait le tour ça à l’air sympa. Quand nous avons les clés de la chambre, là c’est la déception les chambres sont crades, heureusement dans notre trousseau nous avions prévu des sacs à viande pour les glisser sous les draps. L’avantage c’est que l’on a internent gratuit, nous pouvons lire les messages de Dany et envoyer aux copains les dernières photos du circuit. Nous pouvons laver notre linge sale de quatre jours, et après une bonne douche pour laver la poussière du bush, nous nous installons les pieds dans le jacuzzi pour écrire nos cartes postales.

 Il y a un match à la TV du séjour en pleine air, il fait encore 25° à 20h, On se fait expliquer par les autochtones les règles du foot Australien assez virile. Nous partons en ville pour manger, nous faisons des Km sans nous en rendre compte, 4 jours dans le bush forge une bonne endurance. L’endroit où nous nous arrêtons est le Magic Wok. Nous tombons sur notre petite famille de parisien qui était avec nous durant le circuit. Dans ce restaurant, on prend une écuelle, vous la remplissez au choix de légumes et de viandes pour qu’à la fin vous en avez pour au moins 350g pour 15$. Il y a viande de croco, kangourou, émeu, Buffalo, chameau, porc, canard, poulet, crevette, fruit de mer etc.…vous choisissez votre sauce et vous la donnez au cuistot qui se trouve derrière une vitre. Il mijote le tout sous vos yeux et vous la rend dans un minimum de temps près à consommer, c’est excellent. Deux plats, deux bières, deux glaces pour 59$. 

La magie de l'Australie…

Katherine 10 août (5°jour)

Levé 6h30, départ 7h pour Mitmiluk River, on fait une croisière de 2h avec 60 personnes dans une barge avec 9 français survoltés squattant les places de devant, on a une réputation à entretenir. Nous avons devant nous des falaises abruptes découpées de couleur rouges avec les explications d’un guide anglophone que l’on ne comprend qu’a moitié.

Nous descendons d’une barge pour en reprendre une autre puisque l’embouchure est trop étroite. Des fresques sur les parois, des chutes d’eau, la faune, la flore, tous s’harmonisent, une vraie féerie de couleur et de beauté.

Au retour, Guy nous fait la surprise d’un barbecue à l’australienne : hamburger de Buffalo un délice. Après le repas, Il nous fait une marche sportive avec grimpette pour « tasser » la viande, bonjour la digestion. 45 minutes de marche, où nous arrivons sur une plateforme qui domine la rivière de 300 mètres à pic, photos pour tout le monde.

Après une descente toute aussi rapide, nous prenons la route de Pine Creek où l’on doit laisser Mathieu et Gentiane, un couple qui fait le circuit de trois jours.

Cette après midi s’est la route des pubs plutôt piste des pubs. Le premier, style de ranch, le deuxième s’est Groove Hill, un pub au bout de 16 Km de rien, entouré de mine, un pub qui fait aussi musée de tout ou un musée qui fait office de pub où les mineurs viennent s’abreuver, au bord d'une voix ferré où justement au même moment un train de 50 wagons klaxonne en passant. On prend une bière fraîche et la poussière. Un arrêt essence et on repart pour le 3°pub en pleine milieu de celui-ci, un Buffalo empaillé, LE Buffalo de Crocodile Dundee. Sous verre, il y a un croc de 5 m de long, on se croirait vraiment d’un un film.

Ça sera bon pour aujourd’hui, direction notre campement, ce soir c’est Moumt Bondy Station, un ranch qui accueille des touristes, sanitaire léger. Repas : steak au poivre, pâte, bière. Nous partageons cette fois-ci le camp avec un autre groupe et là c’est autre chose, des allemands qui ne participent pas aux tâches avec leur guide. Nous nous dépêchons de manger pour leur laisser la place puis nous passons à la vaisselle. Quelques uns s’essayent de nous refiler leur assiette, ils sont vite rembarrés. Nous finissons la soirée autour d’un feu, on rigole bien avec quelques blagues et chansons puis au lit, You dormira dans la tente de Guy ! Et Jo avec Christelle, il faut serrer cette nuit manque place.

LE PARADIS EXISTE…

Kakadu 9 août (4° jour)

Levé 6h pour un départ à 7h avec un petit déjeuner léger. De bon heure, Guy « le renard » nous emmène voir des peintures rupestres, à cette heure, il n’a pas un rat cela nous permet d’en apprécier encore mieux la beauté où nous assistons au levé de soleil. C’est un cite montagneux très ancien jadis peuplé d’aborigènes.

Nous continuons sur Fall Creek, là nous tombons sur le  paradis sur terre, une crique avec 150 mètres de paroi à pic d’où sort une fine cascade d’eau limpide et chaude. On se baigne pendant 1h30, nous nous éclatons ensemble pendant ce temps Guy prépare le repas ça sera salade au thon.

Pour digérer, nous roulons 2h vers Mulumuk (nom aborigène qui veut dire chant d’oiseau), nous faisons 1 h de rando, on voit de superbes oiseaux. Guy file comme une flèche, Jo a du mal à suivre mais l’effort vos le coup. La vue sur les chutes d’eau et les bassins est splendide, on se retient pour ne pas plonger. Les oiseaux sont à peu près de la même couleur que les arbres, c’est d’enfer ! Par contre la chaleur est étouffante malgré ça nous croisons un type qui monte le parcours en courant, Guy nous informe que c’est un guide et qu’il le croise régulièrement sur ce site. Au retour dans le van nous nous jetons sur les fruits.

Route pour Katherine, c’est la capitale des aborigènes, il y en a partout mais c’est triste, ils ressemblent à des clochards. Guy dit qu’une loi vient de passer, elle interdit de boire en ville pour éviter aux Aborigènes de divaguer ivres dans les rues. Ils ne supportent pas l’alcool c’est nouveau pour eux, ils n’assimilent pas le sucre. Ils deviennent diabétiques. Les Aborigènes ont un rapport différent avec l’eau, ils ne boivent que deux fois par jour le matin et le soir. Pour eux l’eau est sacrée, ils ne se lavent pas avec, en les croisant dans la rue, on sent une forte odeur de transpiration.

Nous faisons quelques courses et nous nous dirigeons à notre campement, préparation du repas, apéritif bière-champagne, les liens se resserrent avec nos voyageurs l’ambiance devient joyeuse, You c’est fait un copain Cyril, c’est le même en parisien.

Dans le camp, on trouve des wallabies partout autour des tentes. Ils ne sont pas farouches, nous arrivons à les approcher de très près. Nous avons une pensée pour Yann et Dany qui auraient aimés les toucher.

Le repas se déroule dans la bonne humeur puis 20h30 départ en taxi pour la moitié du groupe qui dort à l’hôtel. Pour nous ça sera sous tente sous un ciel encore étoilé et une nuit chaude ça fait du bien.

Journée bien remplie…